Un rapport de l’ARES passe au crible l’examen d’entrée en médecine et dentisterie

Posté le 13/12/2021  —  Actualité précédente / suivante

Depuis 2017, l’accès aux études de médecine et de dentisterie est soumis à la réussite d’un examen d’entrée. L’ARES, (Académie de recherche et d’enseignement supérieur) qui organise l’épreuve, a compilé de nombreuses statistiques tout au long des 5 éditions déjà organisées. Nombre de candidatures, taux de réussite ou encore pays de provenance des candidats, l’étude de l’ARES donne quantité d’indications chiffrées. Rapide décryptage.

L’examen d’entrée en sciences médicales et dentaires est organisé en 2 parties divisées chacune en 4 matières. Biologie, chimie, physique et mathématiques d’un côté. Communication, empathie, éthique et raisonnement de l’autre. La réussite est acquise si le candidat obtient au moins 8/20 dans chacune des matières et une moyenne d’au moins 10/20 dans chacune des parties.

Médecine et dentisterie : des études qui ont la cote

Le nombre de candidats se présentant à l’examen ne fait que grandir d’année en année et a augmenté de 61,2 % en 5 ans. Les études de médecine et de dentisterie continuent à avoir la cote et à séduire de nombreux étudiants. Cependant, la proportion de candidats belges participant à l’examen diminue chaque année. Lors de la première épreuve en 2017, les candidats belges représentaient 70 % des candidats. Ce nombre est descendu à 50 % en 2021. Proportionnellement, il n’y a pas moins de candidats belges, mais bien d’avantage de non-résidents qui tentent leur chance.

Les Français passent l’examen en nombre. En effet, entre 2017 et 2021, la proportion de candidats venus de l’Hexagone et d’Outre-mer est passée de 13,4 à 34 %. La réforme des études de médecine en France, la proximité avec la frontière belge et les facilités linguistiques expliquent ce phénomène. À noter toutefois qu’un décret limite à 30 % la proportion de non-résidents autorisés à entamer des études de médecine ou de dentisterie dans les universités belges.

Les candidats butent sur l’épreuve de physique

Le taux de réussite moyen sur les 5 dernières éditions de l’examen atteint 17 %. La physique est la matière qui pose le plus de soucis aux candidats avec un taux de réussite de 46,3 %. Sans surprise, présenter l’examen plusieurs fois permet d’augmenter son score total entre les passages.

Vous souhaitez vous plonger dans l’étude de l’ARES et éplucher les nombreuses statistiques misent à disposition ? Le rapport est accessible à tous et consultable ici : Publications (ares-ac.be)


Le Soir, 13 décembre 2021

Ares, le 21 décembre 2021


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