L'examen d'entrée en sciences dentaires en question

Posté le 30/11/2018  —  Actualité précédente / suivante

A la demande de l'Agence pour l'évaluation de la qualité de l’enseignement supérieur (AEQES), un comité d'expert a analysé les études en sciences dentaires organisées par l'UCL, l'ULiège et l'ULB.

Et leur attention s'est principalement portée sur l'examen d'entrée et ses conséquences.

Pour rappel, à la rentrée 2017-2018, seuls 49 étudiants ont pu s'inscrire aux études en sciences dentaires, toutes universités confondues. Ce qui est en dessous du nombre de numéros Inami que le gouvernement a prévu de délivrer dans cinq ans.

Selon ce comité, la mise en place de l'examen d'entrée menace la viabilité d'au moins un programme sur les trois. Il suggère donc de remplacer cet examen d'entrée par un concours assorti d'un numerus clausus pour éviter les fluctuations imprévisibles du nombre d'étudiants d'une année à l'autre.

En ce qui concerne le contenu de l'épreuve, les experts pointent du doigt l'évaluation de la dimension humaine, qui n'est pas enseignée dans le secondaire et qui favorise donc les étudiants les mieux lotis.

Le comité propose également quelques recommandations concernant la formation en sciences dentaires. Parmi celles-ci:

  • l'organisation de stages tout au long de la formation;
  • la préparation de tous les étudiants à la recherche;
  • le développement de partenariats entre les trois Universités qui devraient mutualiser leurs programmes en sciences dentaires;
  • l'organisation de cours alliant sciences fondamentales, sciences humaines et sociales et sciences cliniques.

L'Avenir, 30 novembre 2018


Publier un commentaire

 
SIEP.be, Service d'Information sur les Études et les Professions.