Instauré en juin 2009, le CEB (Certificat d'Etudes de Base) a 10 ans.

Petit historique

Avant 2009, les élèves du réseau libre passaient l'examen interdiocésain tandis que ceux de l’enseignement officiel passaient l'examen cantonal. La nécessité de mettre en place une évaluation certificative commune et obligatoire s'est donc fait sentir. L'objectif du CEB étant de vérifier que les apprentissages de base sont acquis en fin de primaire et d'établir une égalité entre tous les enfants wallons et bruxellois.

Les chiffres 

Le taux de réussite global tourne autour des 90% mais les résultats aux épreuves sont inférieurs : 68% en éveil et 75% en français et mathématiques (2018). Chaque année, environ 4000 élèves (8%) échouent au CEB.

Lorsqu'un élève échoue au CEB en 6e primaire, il entre dans le secondaire dans une classe différenciée où tout est mis en oeuvre pour l'aider à obtenir le certificat d'études de base. Mais, dans les faits, on constate que le taux de réussite au CEB en fin de 1er différenciée est de 20% et il ne dépasse pas les 25% en fin de 2e différenciée.

Quid du Pacte d’excellence?

Le Pacte met en place un tronc commun pour tous les élèves de 5 à 15 ans, avec une épreuve certificative à 15 ans : le CTC (Certificat du Tronc Commun). A terme, le CEB va donc disparaître dans sa forme actuelle pour devenir un outil d'évaluation diagnostique permettant à l'enseignant de voir où se situe l'élève dans ses apprentissages.

L'Avenir, 15 juin 2019


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