Baisse des inscriptions en psychomotricité

Posté le 25/09/2017  —  Actualité précédente / suivante

Les études et le métier de psychomotricien font toujours débat.

C'est en septembre 2012 que le bachelier professionnalisant en psychomotricité a été ouvert en Belgique francophone, à la demande des professionnels de terrain. Mais, en juin 2016, la Ministre de la Santé Maggie De Block a refusé la reconnaissance de la psychomotricité comme profession paramédicale.

Cette décision a provoqué un retrait massif des étudiants en psychomotricité, déjà constaté l'an passé mais qui se poursuit à l'occasion de cette rentrée académique. Les Hautes écoles estiment en effet que les inscriptions ont baissé de 80 % en deux ans.

La décision ministérielle laisse penser que les diplômés ne trouveront pas d'emploi alors que le secteur est en demande de psychomotriciens au sein des maisons de repos, des institutions reconnues par l'AVIQ, des centres pour personnes handicapées ou des centres de santé mentale, où ils travaillent en collaboration avec des kinésithérapeutes, logopèdes et ergothérapeutes. Par contre, la non-reconnaissance comme profession paramédicale complique le parcours des psychomotriciens qui souhaitent exercer comme indépendants ou en milieu hospitalier.

Pour les étudiants qui le souhaitent, une passerelle a été créée en septembre 2017. Elle permet aux détenteurs d'un bachelier en psychomotricité d'obtenir un bachelier en ergothérapie moyennant la réussite de 102 crédits.

L'affaire n'est pas encore clôturée puisque l'Union professionnelle belge des psychomotriciens francophones et la Fédération des étudiants francophones ont intenté des actions en justice.

L'Avenir, 25 septembre 2017


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