Rentrée difficile en psychomotricité ­

Posté le 31/08/2016  —  Actualité précédente / suivante

Face à la non-reconnaissance de la psychomotricité comme profession paramédicale, les étudiants hésitent à s’inscrire. Les hautes écoles voient ainsi une diminution des inscriptions, qui peut aller jusqu’à 60% pour certaines d’entre elles.

Sept hautes écoles et quatre établissements de promotion sociale proposent cette formation organisée en Communauté française depuis 2012, et elles n’y ont pas renoncé. Un bon millier d’étudiants suivent les cours. Près de 300 ont déjà été diplômés.

Même si la non­-reconnaissance de la psychomotricité comme profession paramédicale ferme des portes en soins de santé, empêchant le remboursement Inami, les perspectives dans l’éducation demeurent. C’est dans ce secteur que la profession s’est développée, depuis 30 ans. Des solutions de réorientation «à court terme» seront envisagées. Ainsi, il va être proposé aux étudiants qui sortent de 3e d’obtenir le diplôme d’ergothérapeute en suivant 90 crédits supplémentaires, soit un an et demi de cours. Une autre voie serait, comme pour la psychothérapie, de permettre à un bachelier en psychomotricité d’exercer «la médecine» sous la responsabilité d’un kiné, d’un logopède ou d’un ergothérapeute.

L’Avenir, 31 août 2016


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