Smartphones bannis des écoles dès la rentrée 2025
Posté le 10/07/2025 — Actualité précédente / suivante |
À partir du 25 août 2025, les élèves des écoles fondamentales et secondaires de Wallonie et de Bruxelles devront s’habituer à une rentrée sans écrans dans leurs poches. En vertu du décret adopté le 13 mars dernier, l’usage récréatif des smartphones et autres appareils connectés sera désormais proscrit dans tous les établissements de l’enseignement obligatoire, qu’il soit ordinaire ou spécialisé.
Concrètement, les élèves ne pourront plus consulter leur téléphone, ni pendant les cours, ni durant les récréations ou la pause de midi. L’interdiction s’applique également lors des activités scolaires organisées à l’extérieur, comme les excursions. Tablettes, montres connectées et autres dispositifs de communication électronique sont soumis aux mêmes règles.
Les appareils ne sont toutefois pas bannis en tant qu’objets personnels : les élèves pourront continuer à les transporter, à condition qu’ils soient éteints, placés en mode silencieux, ou encore déposés dans un lieu prévu par l’école.
Des modalités propres à chaque établissement
Chaque établissement est chargé d’intégrer cette nouvelle mesure dans son règlement d’ordre intérieur (ROI) d’ici la rentrée. Les directions devront y préciser les conditions de garde des appareils, mais aussi les sanctions éventuelles en cas d’infraction. Les parents sont invités à consulter les règlements actualisés afin d’informer leurs enfants des modalités propres à leur école.
Des exceptions prévues
Deux dérogations sont prévues :
- l’utilisation encadrée des outils numériques pour des activités pédagogiques, à l’initiative de l’enseignant ;
- l’usage des appareils pour les élèves dont le handicap ou l’état de santé nécessite un tel équipement.
L’objectif affiché par les autorités est double : améliorer les conditions d’apprentissage et renforcer le bien-être des élèves. De nombreuses études soulignent que l’omniprésence des écrans nuit à la concentration et peut accroître les tensions sociales. En limitant leur usage, le gouvernement espère aussi réduire les risques liés au cyberharcèlement et favoriser une vie scolaire plus apaisée.
FWB Actu, 10 juillet 2025