Cours de citoyenneté dans le secondaire, l'incertitude règne

Posté le 29/08/2017  —  Actualité précédente / suivante

Le cours d'éducation à la philosophie et à la citoyenneté (EPC), déjà en place en primaire, s'impose dans l'enseignement secondaire à partir de la rentrée 2017 mais sa mise en place ne se fait pas sans accroc.

Pour appel, le cours d'EPC a pour objectif de former à l'approche philosophique des enjeux et des pratiques de citoyenneté, en rapport avec l'actualité et la réalité des jeunes.

Les professeurs qui seront en charge de ce nouveau cours sont particulièrement inquiets.

Etant donné que peu d'écoles savent exactement combien d'élèves choisiront le cours d'EPC à la rentrée, il est difficile d'établir les horaires des professeurs, qui savent donc pas s'ils vont donner cours de morale, de religion ou d'EPC.

Au départ de l'expérience vécue dans le primaire en 2016-2017, les professeurs de religion et de morale s'inquiètent également de devoir multiplier les implantations pour espérer avoir un horaire plein. Bien qu'une disposition décrétale plafonne à six le nombre d'implantations auxquelles les enseignants peuvent être affectés, cela ne règle pas tous les problèmes.

Les enseignants concernés vont devoir retourner sur les bancs des hautes écoles pour parfaire leur formation à la neutralité et à la didactique de l'EPC, ce qui ne fait pas que des heureux. Ils s'interrogent en effet sur l'organisation pratique de ces cours et sur les priorités qui vont en découler en termes de désignation de professeurs.

Le Soir, 29 août 2017


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