Le deuxième degré - degré d'orientation
Le degré d’orientation comprend 2 années d’études (3e et 4e années secondaires).
L’élève choisit une catégorie et une forme d’enseignement pour sa 3e année, en fonction de l’attestation d’orientation qui lui a été délivrée en fin de 1er degré.
Ce choix pour la 3e année est évidemment très important. En effet, l’élève peut déjà élaborer un projet de formation ou d’insertion professionnelle avec l’aide de ses parents, de ses professeurs et de services compétents (CPMS, etc.). L’élève doit effectuer un choix correspondant au mieux à ses intérêts et à ses aptitudes.
Cependant, il ne s’agit pas d’un choix définitif et immuable. Si l’élève constate que son choix ne lui convient pas ou si son projet évolue, il lui est toujours possible de changer d’orientation (d’où le nom du 2e degré) entre la 3e et la 4e ou entre la 4e et la 5e.
Il est également permis, sur décision du chef d’établissement, de changer d’orientation en cours d’année en 3e et 4e, et ce jusqu’au 15 janvier. Attention, pour les options liées à l’électromécanique, il est conseillé à ceux qui n’auraient pas acquis les bases dans le 2e degré de suivre une année de réorientation avant de se lancer dans le 3e degré. D’autre part, la mise en place du nouveau dispositif CPU (Certification Par Unités), ayant pour but de refonder l’enseignement qualifiant, génère également quelques nuances au sujet des possibilités de changement d’options (voir « CPU - certification par unités »).
EN SECTION DE TRANSITION, le programme (28 à 36 périodes) comprend une formation commune de 22 périodes minimum et une formation optionnelle (au moins une option de base simple de 4 périodes dans le général ; une option groupée de 7 à 11 périodes dans le technique ou l’artistique) ainsi que des activités au choix ou des périodes de remédiation. Le « Pacte pour un Enseignement d’Excellence » a cependant comme ambition de réformer le nombre de période et leur longueur. Les négociations sont encore en cours.
- Humanités générales
formation commune (cours généraux) + au moins 1 option de base simple de 4 périodes - Humanités technologiques (techniques et artistiques)
formation commune (cours généraux) + option groupée de 7 à 11 périodes
EN SECTION DE QUALIFICATION TECHNIQUE OU ARTISTIQUE, le programme (30 à 36 périodes) comprend une formation commune (14 périodes minimum); une formation optionnelle (16 périodes minimum) et, éventuellement, des options complémentaires ou de renforcement, de la remédiation et/ou de la réorientation.
EN SECTION DE QUALIFICATION PROFESSIONNELLE, le programme (28 à 36 périodes) comprend une formation commune (9 périodes minimum); une formation optionnelle (18 périodes minimum) et, éventuellement, des options complémentaires, de la remédiation et/ou de la réorientation.
Humanités générales
Au second degré, les humanités générales proposent un ensemble "d'options de base simples".
Au troisième degré, les humanités générales offrent deux possibilités :
- soit suivre des formations à dominantes intégrées (les options y sont prédéterminées).
Elles sont au nombre de 7 :- scientifique
- classique
- langues modernes
- économique
- sciences humaines
- artistique
- éducation physique
- soit suivre des formations à combinaisons d’options (choix d'options "à la carte").
Humanités technologiques, techniques et professionnelles
La richesse et la variété des humanités technologiques, techniques et professionnelles sont peu connues. Toutes les orientations proposées sont classées en dix grands secteurs. Chaque secteur comprend des groupes et chaque groupe comprend différentes options, dites "options de base groupées" :
- Agronomie
- Agriculture
- Equitation
- Horticulture
- Sylviculture
- Arts appliqués
- Arts décoratifs
- Arts graphiques
- Audio-visuel
- Orfèvrerie
- Beaux-Arts
- Art-sciences
- Arts plastiques
- Danse
- Construction
- Bois
- Construction
- Equipement du bâtiment
- Gros œuvre
- Parachèvement du bâtiment
- Économie
- Gestion
- Langues
- Secrétariat
- Tourisme
- Habillement & textile
- Ameublement
- Confection
- Industrie textile
- Hôtellerie, alimentation
- Boucherie-charcuterie
- Boulangerie-pâtisserie
- Cuisine de collectivité
- Hôtellerie
- Industrie
- Automation
- Electricité
- Electronique
- Froid-chaud
- Mécanique
- Mécanique appliquée
- Mécanique des moteurs
- Métal
- Sciences appliquées
- Chimie
- Optique, acoustique et prothèse dentaire
- Sciences appliquées
- Services aux personnes
- Éducation physique
- Services sociaux et familiaux
- Services paramédicaux
- Soins de beauté
Enseignement technique de qualification et professionnel
Les filières et les contenus de l’enseignement technique de qualification et professionnel ont pour objectif de correspondre à la réalité du monde du travail et de s’adapter à l’évolution de la société.
Un processus constant en deux étapes permet d’établir l’offre devant être disponible en section de qualification :
- Définir des profils de qualification, c’est-à-dire préciser les compétences et connaissances requises pour exercer un métier donné et dresser le «portrait-robot du travailleur confirmé dans le métier». Cette tâche a été confiée à la Commission Communautaire des Professions et des Qualifications (CCPQ) créée en juillet 1995. Cette commission regroupe les mondes de l’entreprise et de l’éducation. Neuf commissions consultatives représentant les 9 grands secteurs professionnels ont été adjointes à la Commission communautaire. Ces assemblées sont présidées par un délégué des entreprises.
- Mettre en place des profils de formation, c’est-à-dire définir l’ensemble des compétences à acquérir pour obtenir un certificat de qualification au terme de l’enseignement technique et professionnel, en référence aux profils de qualification (1ère étape). Cette tâche a été confiée au Conseil général de la concertation pour l’enseignement secondaire, créé en 1994. Ce Conseil comprend les représentants des comités de concertation, des responsables de l’administration, de l’inspection et des syndicats. Les profils de formation se concrétisent dans un choix d’options qui constituent le nouveau répertoire des options de base techniques et professionnelles. Le principe de la réforme est qu’à chaque profil de qualification correspond une et une seule option. L’intitulé de l’option se réfère directement à un métier (par exemple, coiffure devient coiffeur).
