Réforme du système des chèques-langues bruxellois

Posté le 04/12/2017  —  Actualité précédente / suivante

Suite à une évaluation négative du dispositif des chèques-langues en 2015, le système a été revu.

La réforme porte principalement sur l'organisation des cours. Alors qu'auparavant, ils étaient dispensés de façon individuelle, sans que le niveau ne soit forcément adapté aux compétences des bénéficiaires, les cours sont aujourd'hui organisés en petits groupes de trois à six apprenants. L'objectif étant de favoriser l'assiduité aux cours, d'entretenir la motivation des bénéficiaires et de limiter les abandons.

Paradoxalement, les dépenses pour les chèques-langues ont été réduites d'un tiers depuis la réforme, ce qu'Actiris explique par le coût moins élevé des cours collectifs par rapport aux cours individuels.

Le nombre de bénéficiaires des chèques-langues bruxellois a augmenté entre 2014 et 2016, passant de 8071 à 8775 personnes. Mais le travail ne s'arrête pas là puisque 42 % des offres d'emploi reçues chez Actiris nécessitent la connaissance du néerlandais alors que seuls 22,3 % des demandeurs d'emploi indiquent disposer d'une connaissance moyenne de cette langue.

77 % des chèques-langues sont d'ailleurs octroyés pour l'apprentissage du néerlandais, qui reste la langue la plus demandée face à l'anglais (18 %), le français (4%) ou l'allemand (1%).

Alteréchos n°455, 4 décembre 2017


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