La connaissance du néerlandais diminue à Bruxelles

Posté le 14/12/2018  —  Actualité précédente / suivante

Les Bruxellois sont de moins en moins nombreux à maîtriser le néerlandais.

C'est la conclusion de la quatrième édition du baromètre linguistique élaboré par Rudi Janssens (VUB). Il constate en effet qu'en près de vingt ans, la connaissance du néerlandais a chuté à Bruxelles. Lors de la première enquête, en 2001, ils étaient 33,3% à affirmer avoir une connaissance "bonne" ou "excellente" du néerlandais alors qu'aujourd'hui, ils ne sont plus que 16,3%.

Plusieurs éléments peuvent expliquer cette situation:

  • la majorité des 2,25 millions de personnes arrivées à Bruxelles depuis 2000 est issue de pays européens où l'on ne parle pas le néerlandais et ces migrants l'apprennent rarement spontanément.
  • il apparaît également que malgré le caractère multiculturel de Bruxelles, le français s'impose comme langue première dans la capitale, au détriment du néerlandais.

L'enseignement francophone est aussi pointé du doigt puisque seuls 7,8% des jeunes ayant fréquenté une école francophone bruxelloise affirment maîtriser le néerlandais aujourd'hui, alors qu'ils étaient 20% en 2001.

Tout cela dans un contexte où, à Bruxelles, 53% des offres d'emploi exigent des connaissances linguistiques (majoritairement le français et le néerlandais) et que la demande de cours de néerlandais explose, certains rêvant même d'écoles bilingues.

Le Soir, 14 décembre 2018


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