Finalement, pas de master en médecine à l’université montoise ?
Posté le 08/02/2023 — Actualité précédente / suivante |
Le souhait de l’Université de Mons (UMons) était de proposer un cycle complet d’études en médecine. Une demande d’habilitation avait été déposée en octobre 2022 en co-diplomation avec l’Université Libre de Bruxelles (ULB). La décision finale était désormais entre les mains de l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES) et du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
La ministre de l’enseignement supérieur, Valérie Glatigny, a annoncé son refus concernant l’octroi de l’organisation d’un master en médecine à l'UMons.
Elle justifie son choix par le coût de cette nouvelle habilitation mais aussi, par l’impossibilité de diplômer plus de médecins (ces derniers ne pourraient pas prétendre à un numéro INAMI).
Cette décision engendre bien évidemment d’intenses réactions et questionnements. Notamment pour les raisons suivantes :
- L’ouverture de ce master aurait pu contribuer à la réduction des inégalités dans l’enseignement. En effet, bon nombre de personnes ne peuvent pas se déplacer ou souscrire à la location d’un kot.
- L’argument du plafonnement INAMI n’est pas compris car l’habilitation n’aurait pas forcément eu pour effet l’augmentation du nombre d’étudiants mais plutôt une meilleure répartition géographique de ceux-ci et aurait eu un impact positif au vu de la pénurie dont souffrent certaines zones.
Pour en savoir plus.
DH Les Sports +, 8 février 2023