Examen d’entrée en médecine : les détails du nouvel accord

Posté le 26/01/2017  —  Actualité précédente / suivante

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a validé un nouveau texte à propos de l’organisation de l’examen d’entrée en médecine.

En 2017, l’examen d’entrée aura lieu le vendredi 8 septembre dans un lieu unique. Ce jour-là, et uniquement ce jour-là, les candidats auront l’occasion d’apporter la preuve qu’ils possèdent « les savoirs de base qui doivent pouvoir être mobilisés à l’entame de leur formation » ainsi que « les compétences humaines d’analyse critique et d’empathie ». Il sera nécessaire de s’inscrire via une plateforme informatique gérée par l’ARES avant le 1er août. Les candidats devront également choisir leur université dès l’inscription à l’épreuve. Le choix pourra cependant être modifié en cours de cycle. A partir de 2018 par contre, le décret ouvre la porte à une double session ainsi qu’à une organisation décentralisée.

Pour les non-résidents (les étudiants européens qui retournent souvent exercer chez eux), le dispositif de tirage au sort est remplacé par un classement qui se fonde sur les résultats des non-résidents de manière telle qu’ils ne dépassent pas 30 % des lauréats de l’épreuve.

Concernant les branches sur lesquelles porte l’examen, il y aura deux parties. D’une part, la « connaissance et compréhension des matières scientifiques » (avec quatre matières : biologie, chimie, physique et mathématiques). D’autre part, la partie « communication et analyse critique de l’information » (quatre matières également, dont l’évaluation des capacités de raisonnement, de communication, de perception éthique des problèmes et d’empathie). L’anglais a disparu. L’examen d’entrée sera déclaré réussi à deux conditions. Pour chacune des deux parties, il faut obtenir au minimum 10/20. Et obtenir un minimum de 8/20 dans chacune des quatre matières composant chacune des parties.

Le Soir, 26 janvier 2017


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